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NOTES DE LECTURES

Genève, septembre 2012

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DEBAENE, V. 2010
L’adieu au voyage : l’ethnologie française entre science et littérature. Paris : Gallimard (Bibliothèque des sciences humaines).

Le livre de Vincent Debaene est centré sur les « deuxièmes livres », plus littéraires et personnels, que de nombreux ethnologues, tels Griaule, Leiris, Métraux ou Lévi-Strauss, ont jugé utile de rédiger parallèlement à leurs monographies et articles scientifiques, des livres témoignant des difficultés rencontrées par la discipline pour accéder au statut de science.

Cet ouvrage permet de nuancer les interactions science-littérature au cours de l’histoire de l’ethnologie française et de préciser le contenu de ce que j’entend par « ni science, ni littérature » dans certains de mes schémas. Si on lit entre les lignes ce livre reste également un excellent plaidoyer en faveur d’une anthropologie scientifique, mais montre également que cette dernière ne s’est construite que par de nombreux va-et-vient entre science et littérature.

L’extrême richesse du livre - qui nuit parfois à la compréhension du fil conducteur de la démonstration - et son caractère très littéraire nécessite un certain décryptage que j’ai tenté ci-dessous.

J’ai illustré ce compte rendu par des peintures et des dessins de mon père qui, dans le prolongement tardif de l’Ecole de Savièse (elle fait aujourd’hui un exposition au Musée de Sion) montre, à propos de la vie rurale tessinoise pendant la dernière guerre, que la «littérature » se situe également au niveau de la peinture et des arts graphiques, ici dans une vue « rêvée et herméneutique » de l’ethnographie d’une région alpine européenne, le Tessin.

 

SciencLittX

Fig. 1. Un résumé des relations entre science et littérature depuis les origines institutionnelles de la discipline. Flèches verticales simples : tentatives d'annexion de l'ethnologie par le littérature. Flèches vericales doubles : dialogue entre science et littérature.

 

L’AVANT-GUERRE

L’individualisation d’une discipline

Le 19ème siècle marque l’émancipation de l’ethnologie par rapport à la littérature. Dans les règles de la méthode soiologique, Emil Durkheim fonde en 1895 la sociologie en tant que méthode scientifique et modèle nomologique déductif.

Selon Gustave Lanson, à mesure que chaque science s’arme de sa méthode, elle échappe à la littérature, et l’on pourrait dater la naissance d’une science le jour où les objets qu’elle étudie ne sont plus matière à invention poétique ou romanesque.

Les vérités découvertes par les savants se sont détachées des ouvrages où elles ont été exprimées pour constituer un savoir cumulatif.

Parallèlement Lanson propose une double caractérisation de la littérature : par son objet - les faits de conscience, les passions, les sentiments, les instincts - et par son mode de transmission : les vérités de la littérature sont des vérités senties dans une forme inséparable de leur incarnation historique dans une langue qui se modifie.

La réaction des littéraires

La première occurrence historique de la querelle de propriété entre littérature et sciences sociales est le pamphlet d’Agathon (pseudonyme pour Henri Massis et Alfred de Tarbe) publié en 1911 et intitulé L'Esprit de la Nouvelle Sorbonne. Selon Agathon le scientisme des historiens, sociologues et historiens de la littérature participe au complot général contre la culture classique, cette culture classique pourtant prise en otage par cette pensée d’extrême droite qui se réclame abusivemen d’elle.

Les frontières sont tracées et les oppositions se superposent mécaniquement : la culture générale contre la spécialisation, l’élite contre les médiocres, l’intuition contre la science, le nationalisme contre le cosmopolitisme, les humanités élargies contre la rhétorique au sens restreint ; l’idéalisme contre l’utililitarisme, etc.

Repères

- 1878. Fondation du Musée du Trocadéro par Ernest-Théodore Hamy.

- 1882-1895. Fondation de la Revue d’ethnographie.

- 1895. Lanson : La littérature et la science.

- 1895. Durkheim : Les règles de la méthode sociologique.

- 1902-1913. Pamphlets de l’Action française contre la Nouvelle Sorbonne.

- 1904. Lanson : L’histoire littéraire et la sociologie.

- 1911. Agathon : L’esprit de la Nouvelle Sorbonne.

L’ENTRE-DEUX-GUERRES

Les sciences de l’homme s’institutionnalisent

La situation est favorisée par la composition du « triumvirat » à la tête du nouvel Institut d’ethnologie, qui réunit les trois branches de l’anthropologie : la sociologie (Mauss à l’Ecole pratique des hautes études puis au Collège de France), la philosophie (Lévi-Bruhl à la Sorbonne) et l’anthropologie physique (Rivet au Museum d’histoire naturel).

Le Musée expose des documents

On postule, sans l’expliciter, une articulation entre expérience de terrain, impliquant de la subjectivité, et connaissance.

Le musée expose des « documents » pour l’éducation des foules, soit des objets récoltés lors des missions de terrain, accompagnés de textes explicatifs. Selon Soustelle (1936), le musée doit être pensé pour l’éducation de masses. Nous sommes au moment du Front populaire.

Le fait social total

Le concept de fait social total de Mauss vise à restituer aux faits sociaux jusqu’alors considérés comme des choses, leur dimension de réalité vécue, sans pour autant renoncer à en faire des objets de savoir. Après avoir trop divisé et abstrait, il convient de recomposer le tout : le fait moral. Ce tournant mettait l’ethnologie en porte à faux par rapport au positivisme diffus qui prévalait aux alentours du Musée de l’Homme.

Perméabliité entre science et littérature

Entre 1925 – date de la fondation de l’Institut d’ethnologie de Paris – et les années 1970, les échanges entre littérature et anthroplogie ont été, en Fance, innombrables. Des collection se créent, qui se veulent « à cheval » entre la littérature et l’ethnologie : l’Espèce humaine, dirigée par Alfred Métraux puis Michel Leiris, Terre humaine dirigée par Jean Malaurie.

Des hommes circulent : Leiris, Bataille, Métraux, Lévi-Strauss, Barthes - tous ces noms incarnent une perméabilité entre des modes de pensée et d’écriture qui semblent relever tantôt de la science, tantôt de la littérature.

La revue Document et le Collège de sociologie sont des lieux d’échange entre scientifiques, artistes et hommes de lettres, notamment les surréalistes. On refuse néanmoins la rhétorique et l’esthétisme ainsi que la décontextualisation du document et on ne milite plus pour une réconciliation de la science et de la littérature.

Des voix s’élèvent pourtant pour revendiquer l’ethnologie au sein de la littérature. Selon Ramon Fernandez (1935) la science doit s’incliner devant la littérature et revoir ses prétentions à la baisse en raison de la dévitalisation qu’elle impose au document. La connaissance de l’homme ne peut procéder que par identification et empathie – ce que disent déjà, en un sens à cette époque les ethnologues – mais que cette identification est incompatible avec une connaissance objective. C’est le dernier exemple d’un modèle de littérature humaniste et moraliste, dépossédé de son objet.

La vogue du « deuxième livre »

Presque tous les ethnographes français qui sont partis sur le terrain avant 1939 ont écrit au retour un « deuxième livre » plus littéraire qui ne respecte pas la forme canonique de la monographie savante.

L’anthropologie, pas moins que les autres sciences, construit ses objets et ce travail de construction lui-même (et non la psychologie d’un auteur partagé entre l’existence objectiviste et l’expression de soi) explique l’existence d’un résidu qui, par défaut, apparaît comme littéraire.

Le deuxième livre est conçu, avec des modalités diverses selon les auteurs, comme l’expression de la subjectivité du chercheur, des difficultés et tensions engendrées par l’application du paradigme documentaire aux réalités morales, la nécessité de rendre compte des « atmosphères » et l’échec du modèle documentaire. Les livres hésitent entre l’héroïsme et la nausées et offre le plus souvent un constat d’échec dans la rencontre avec l’autre.

Dans Boréal, Paul-Emil Victor, adepte de l’observation participante, admet que les citations de récitations indigène, ne sont là que pour restituer des ambiances et ne répondent pas aux exigences scientifique d’une publication. Nous ne somme pas ici dans le domaine des publications savantes.

Compétition « médiatique » avec les récits des voyageurs

A cette époque émergent des figures de voyageurs qu’il faut bien dire médiatiques : Antoine de Saint Exupéry, Albert Londres, Josseph Kessel, Alexandra David-Néel, Henri de Monfreid, Isabelle Eberhardt, Ella Maillart. Les ethnologue s’élèvent contre ces récits qu’ils considèrent comme non scientifiques et dénoncent les touristes, les aventuriers et les explorateurs.

Repères

- 1904-1905 Mauss : Le fait social total (Essai sur le variations saisonnières chez les Eskimos).

- 1918-1938 (Entre-deux-guerres). Institutionnalisation de l’ethnologie. Les ethnologues affirment qu’ils ne sont pas des littérateurs (5, 26 à 28).

- 1920-1930. Formation d’une première génération d’ethnologues par Marcel Mauss (4) et institutionnalisation des « sciences de l’homme » (36, 37)

- 1925. Fondation de l’Institut d’ethnologie de Paris.

- 1929-1930. Revue Documents.

- 1927. Massis : Manifeste des intellectuels français pour la défense de l’Occident.

- 1931-1933. Mission Dakar-Djibouti (23)

- 1934. Leiris : L’Afrique fantôme.

- 1934. Griaule : Les flambeurs d’homme.

- 1934-1936. Voyage de la Korigane, une croisière en Mélanésie et en Océanie pour collecter des objets pour le Musée de l’homme.

- 1935. Fernandez : Connaissance et science de l’homme.

- 1936. Soustelle : Musées vivants.

- 1937. Monod : Méharées.

- 1938. Inauguration du Musée de l’homme.

- 1938-39. Paul-Emil Victor : Boréal I et II.

 

L’APRES GUERRE

Le caractère spéculatif de l’anthropologie

Dans l’article La sociologie française, Lévi-Strauss revendique le caractère spéculatif de l’anthropologie. L’ambition théorique et comparative est la seule issue pour échapper à la dispersion des travaux ethnographiques. Les éléments d’une systématisation théorique, quelle qu’elle soit, n’apparaissent pas d’avantage au sujet qui s’observe qu’à l’enquêteur qui l’observe. Les faits sociaux doivent être étudiés comme des choses.

Circonscrire le champ d’étude des façons de penser

Selon Lévi-Strauss, le véritable problème n’est plus de reconstituer les « mentalités » ou les représentations associées dans l’esprit des indigènes à tel ou tel geste, ni même de comprendre ce qui les pousse à agir dans tel ou tel sens, mais de définir simplement ce qu’ils font, ce qu’ils percoivent, etc. de devenir sensibles à ce à quoi (ils) sont sensibles.

Le voyage alibi et l’exotisme factice

Un vrai engouement apparaît pour les récits de voyages des conférences de la salle Pléyel. Mais de tels récits visent à masquer la colossale entreprise de destruction menée par la civilisation occidentale à l’encontre à la fois des différentes cultures du globe et d’une nature irrémédiablement souillée en proposant un exotisme factice et immuable, situé hors du temps.

Repères

- 1941. Métraux : L’île de Pâques 1ère édition (coll l’Espèce humaine).

- 1945. Lévi-Strauss : La sociologie française.

- 1948. Lévi-Strauss : La vie sociale et familiale des indiens Nambikwara.

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Les porteuses de bois. Peinture Robert Gallay

LES EMANCIPATIONS POSTCOLONIALES

Fin du paradigme documentaire et consolidation du constructivisme

Le musée de l’homme cesse d’être le lieu central d’une discipline qui se réinvente sur de nouvelles bases.

Le terme de sciences humaines s’impose. L’anthropologie admet qu’elle doit construire des objets théoriques et non décrire des objets réels. Ce lien qui l’unissait si profondément à la littérature – ou plus exactement à la rhétorique – disparaît. L’objet de l’ethnologie est identifié non plus comme une « culture » ou une société donnée, mais comme tel ou tel fait social, théoriquement isolé et construit.

Mais les réactions à ce modèle positiviste issu de Durkheim se multiplient.

Les années 1950-1960 voient l‘effondrement des empires coloniaux et les premières indépendances. On révèle alors les relations entre savoir et la « violence épistémique » de l’ethnologie.

Rendre la parole aux « indigènes » et retrouver l’histoire

La collection Terre humaine propose une lecture des cultures par les intéressés eux-mêmes. La série se présente et se pense comme un lieu de résistance, résistance non seulement à l’Université et à la science, mais aussi à une littérature déhumanisée. Mais l’idée – fréquente aujourd’hui – selon laquelle la collection aurait précédé les travaux de Clifford Geertz dans la réhabilitation du caractère « littéraire » de l’ethnologie est tout à fait factice : les anthropologues « textualites » américains parlent d’écriture et de rapports de force, non de littérature et d’humanité.

Le post-moderniste nord-américain avance ainsi des lectures critiques et déconstructives des textes ethnologiques. L’ethnologie ne peut se fonder sur le modèle des sciences de la nature. Les cultural studies, poetics and politics of writing sont l’émanation de la politisation des campus américains. Il y a urgence pour une reconnaissance politique, culturelle et esthétique de sociétés non européennes. Il faut donner la parole aux peuples décolonisés qui seuls peuvent parler d’eux-mêmes.

Cette tendance herméneutique devient exclusive avec l'anthropologue américain Clifford Geertz, qui milite pour une anthropologie « interprétative » et invitent l’ethnographe à lire la culture par dessus l’épaule de l’indigène.

Ce courant aura peu d’influence sur l’ethnologie français, plus directement marquée, dans ce contexte politique, par le marxisme (voir les travaux de Balandier et Meillassoux, non mentionnés par Debaene) et les littératures noires (Cézaire, Senghor).

Dernière tentative d’annexion à la littérature

Barthes rêve d’une science du particulier (sic) et réclame en 1967 que la science devienne littérature, mais cette tentative d’annexion ne se fait plus au nom d’un homme qui a déserté le paysage de la littératuredepuis quelques années déjà (le fond) , mais au nom du texte (la forme). Il n’est pas question ici d’une juste répartition des rôles, mais bien d’une inlusion de la science dans la littérature qui la dépasse.

Repères

- 1954. Création de la collection Terre humaine par Malaurie.

- 1955. Lévi-Strauss : Tristes tropiques.

- 1958. Lévi-Strauss : Anthropologie structurale.

- 1964. Meillassoux : Anthropologie économique des Gouro de Côte d’Ivoire.

- 1967. Barthes : De la science à la littérature.

- 1967. Balandier : Anthropologie politique.

- 1967. Soustelle : Les quatre soleils (coll. Terre humaine)

- 1969. Clastre : Une ethnographie sauvage (à propos de Yanoama dans la collection Terre humaine).

- 1983. Clifford : Pouvoir et dialogue en ethnographie.

- 1985 (trad. française 1990). Lepenies : Les Trois cultures : entre science et littérature.

- 1998. Geertz : La description dense : vers une théorie interprétative de la culture.

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Femmes aux hottes. Peinture Robert Gallay

CONCLUSION

Le livre de Debaene pose en définitive une question essentielle sans y répondre : comment se situer aujourd’hui dans un paysage complexe et contradictoire au sein duquel le postmodernisme brouille les cartes de l’accès à la connaissance (d’où la nécessité de citer ce courant malgré sa position extra hexagonale) ?

Voici quelques pistes personnelles.

1. Le modèle nomologique déductif de Durkheim inaugure un fil rouge, certes tenu, mais qui n’a jamais totalement disparu au cours de l’évolution de l’ethnologie française et qui doit être aujourd’hui réactivé. Lévi-Strauss, si l’on en croit certaines citations, lui a accordé son adhésion en se faisant constructiviste.

2. Le visée « documentaire » du Musée de l’Homme, le fait social total, le structuralisme de Lévi-Strauss ou le marxisme, ont été autant de paradigmes successifs qui ont permis d’avancer scientifiquement malgré certains côtés scientistes évidents. Cette situation montre que la connaissance peut progresser en remettant en cause certains paradigmes désormais jugés partiellement ou totalement inadéquats ou incomplets, une situation bien connue dans les sciences de la Nature, qui ne remet pas en cause la légitimité de la démarche. On est bien loin ici d’une science dominatrice et aliénante.

3. Les tentatives d’intégration de l’ethnologie dans le champ littéraire (par des littéraires), que ce soit au niveau du fond (Agathon, Fernandez) ou de la forme (Barthes) sont épistémologiquement irrecevables. Les humanités classiques n’ont aucune valeur universelle et la question de la forme du discours ne peut être abordée que dans la perspective logiciste.

4. Ce modèle pose la question de l’intégration du discours des acteurs dans cette épistémologie. On peut y répondre de plusieurs façons.

- Le modèle scientifique est pour nous universel dans la mesure où il réussit à se dégager des a priori culturels. Dans cette perspective il appartient à tous les peuples, aussi bien à l’ « Occident » qu’aux « Autres ». Tous peuvent se l’approprier. Nous refusons de voir dans ce modèle, qui a permis le développement des sciences de la Nature, un discours impérialiste.

- Dans cette situation les discours multiples des acteurs, parfaitement légitimes, posent un vrai problème épistémologique. Leur intégration dans un discours scientifique soulève en effet de multiples questions qu’il convient d’aborder de cas en cas. Il n’y a pas de réponse unique à cette question, mis à part le fait que le discours des acteurs ne peut être utilisé directement comme principe explicatif.

- Le modèle scientifique ne propose que des solutions partielles, mais efficaces, au problème de la connaissance. Il laisse entièrement libres d’autres champs, « littérature » ou « ni science, ni littérature ». Tous peuvent se les approprier selon leurs sensibilités et les modes successives. L’histoire du développement du champ scientifique montre la fécondité des dialogues instaurés entre les divers domaines de la pensée, mais cette situation ne suffit pas à discréditer le modèle nomologique déductif et un constructivisme qui a fait, par sa robustesse, amplement ses preuves

. 5. Le livre laisse ouverte la question du rôle et de la forme de l’institution muséale après avoir constater les limites du paradigme documentaire du Musée de l’homme. Toutes les solutions sont ouvertes, mis à part celui de la marchandisation des productions qualifiées d’arts premiers tels qu’ils sont mis en scène par l’actuel Musée du quai Branly.

Au moment où notre monde est secoué par une profonde crise d’identité et où des idéologies totalitaires et archaïques tentent d‘imposer des crédos d’un autre âge à certaines populations, niant, de Lhassa à Tombouctou, la légitimité de certaines identités culturelles, il nous paraît important de tenter de répondre aux enjeux posés par l’anthropologie, tout en restant à la fois conscient des mérites et des limites de cette discipline et des dangers de toute perversion politique de la réflexion.

 

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CROQUIS ET ESQUISSES ROBERT GALLAY

 

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Récolte des feuilles de châtaigniers

 

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Maternité

 

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Rentrer le foin

 

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Le chasseur

 

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Femme devant l'âtre

 

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Jeune femme endimanchée

 

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Femmes aux hottes

 

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Transport du bois

 

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Pêcheur

 

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Femmes aux hottes

 

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Transports du bois

 

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Hottes

 

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Devant une grange

 

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Cacolet pour le transport du bois

 

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Remiser le foin

 

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Alpage de San Carlo au dessus de Prato

 

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Le fromager

 

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Procession

 

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Les foins sur l'alpage

 

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Procession

 

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Chorale

 

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Petit oratoire sur le sentier

 

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Femme à la fenêtre

 

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Pont dans le val Bavona

 

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Devant l'église

 

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Générations

 

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Jeune fille

 

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Transport du foin